Le futur bâtiment s’inscrit dans un vaste projet urbain en restructuration. Situé à un carrefour important entre l’autoroute A 86 et la ligne RER A.

Son plan reprend la forme de la parcelle, il s’inscrit dans le vocabulaire des immeubles d’entrée d’ilot. Comme dans la tradition haussmannienne, sa position d’angle amplifie son rôle d’articulation urbaine et de repère.

Cette situation particulière est l’essence du projet, elle donne à cette « proue » la valeur d’un signal marquant l’entrée du site.

Le choix de l’enveloppe architecturale est porté par la forte présence du mouvement autour de la parcelle. Celui des véhicules et des piétons, celui des rames du RER, tout n’est que mouvement.

La composition générale s’en inspire, elle est basée sur une double division des façades, verticale avec le rythme des brise-soleil, horizontale par le traitement du bâtiment : le socle, le corps, l’attique.

Une assise de bâtiment transparente peut être antinomique avec la notion de socle. Cette transparence permet de faire participer les différents programmes à l’animation de la ville au niveau du piéton. Cet échange est accentué grâce à un cœur d’ilot ouvert sur la place Renault qui offre ainsi aux piétons une vision sur un cœur de bâtiment verdoyant.

Le corps du bâtiment semble en lévitation à 7 m du sol. Nous offrons une alternance de brillance, de transparence jouant avec le déplacement de l’observateur au fil de son parcours.

Suspendre le jardin. L’expression est belle, nous l’avons prise au pied de la lettre : la surface de la parcelle partiellement couverte par l’emprise de la future construction est restituée en partie en hauteur.

Véritable « rooftop », cet espace a été souhaité comme une prolongation des bureaux, un espace extérieur convivial.

Le déhanchement de ce dernier niveau permet d’offrir une transition graduelle avec le ciel, de terminer le bâtiment en douceur.