La ZAC du Port de Choisy-Le-Roi est un site marqué par une situation géographique particulière, tant par le passage de la Seine, que par le passage très présent de l’activité ferroviaire. Cette situation enclavée demande des intentions fortes pour reconquérir la Seine et réconcilier le fleuve et la ville.

Le projet développe un ancrage commun aux différents lots avec le traitement partiel ou continu du socle. L’animation de ce RDC, le rapport au sol et à l’espace public est traité de la même manière sur l’ensemble des lots de la ZAC pour permettre de mettre en lien toutes les entités de la ZAC, et offrir une identité au quartier et une qualité urbaine à l’avenue Louis Luc.

Notre projet propose de constituer une nouvelle identité du site. La diversité et la mixité du lot B3 met en avant un jeu d’imbrication de cohabitation de différentes unités.

Le lot B3 accueille :

• Un hôtel d’activité et une maison médicale le long des voies ferrées,
• Une auberge le long du pont des mariniers,
• Le café des sports est implanté au rdc de l’auberge avec un accès depuis le parvis et le domaine public,
• La maison des sports est positionnée le long de l’avenue Louis Luc

Le parti architectural consiste à ouvrir l’ilot sur l’espace public et offrir une connexion avec la place du Belvédère. Nous proposons la création d’un parvis à l’angle de l’avenue Louis Luc et du pont des Mariniers et un travail sur la transparence du socle pour donner à voir le cœur d’ilot largement végétalisé ainsi qu’un linéaire de front bâti réduit au maximum puisqu’il représente environ 50 % du linéaire de la parcelle.

L’ensemble des accès aux différents programmes sont prévus en cœur d’ilot. D’une part pour libérer le linéaire de façade sur l’espace public, d’autre part le cheminement des piétons à travers l’ilot va participer à l’animation et la vie de cet espace.

L’enjeu était de faire de ce parvis et du cœur d’ilot un lieu fédérateur et donner à l’ensemble du lot une identité propre. Dans un contexte minéral, nous proposons d’offrir un ilot de verdure et qui se lise à tous les niveaux.

A partir du jardin, le paysage rentre dans les lieux de vie en créant des séquences verticales. La verticalité de la végétation, du mobilier urbain se décline à travers la trame du socle et le rythme donné aux façades. Le souhait est également de faire prendre de la hauteur au paysage et créant des jardins suspendus à différents niveaux.

Le socle est prévu en pierre, avec un système de trames qui offre une grande transparence sur les rdc et permet également de s’adapter à l’aménagement de la programmation intérieure.

Les façades de l’auberge sont travaillées en écailles orientées vers la Seine. Des éléments horizontaux à chaque niveau vont venir accentuer la lecture des écailles avec l’ombre portée qu’ils vont générer et les façades. Les façades sont en béton lasuré blanc et les menuiseries viennent contraster et apporter de la chaleur avec la teinte bois.

Il est également prévu un roof top accessible sur lequel sera intégré un système de claustras mêlé à la végétation qui fera écho au jardin du rdc.

La volonté est de traiter de façon uniforme le volume de l’hôtel et du pôle santé afin de ne pas multiplier les écritures, d’autant que ces deux programmes se lisent comme un ensemble puisque les hauteurs de pas d’étage sont identiques, et que l’implantation se fait dans la continuité.

Le rythme de plein et de vide rappel les façades industrielles. En termes de colorimétrie, une harmonie avec l’auberge est proposée, une teinte claire pour limiter l’absorption du rayonnement solaire.

Nous proposons également de sculpter ce volume, par la création de terrasses à différents niveaux. Ces terrasses seront accessibles par les utilisateurs, offriront des vues sur le jardin mais également d’une terrasse à l’autre. Elles seront végétalisées.

La Maison de Sports est conçue comme un objet architectural, très transparent. Le socle est surmonté d’un volume tronqué et offre des terrasses végétalisées visibles depuis l’espace public.

La façade du niveau R+2 est en retrait d’environ 1m afin de créer une « couronne végétale » ceinturant le bâtiment.

Cette proposition permet d’accentuer le parti pris de l’ilot et le développement de la végétation sur les bâtiments