Orange souhaitait regrouper ses activités dans un ensemble immobilier autour de l’ancien central téléphonique Lacassagne, bâtiment emblématique de l’architecture brutaliste des années 1970 implanté au sein du parc Nelson Mandela près de la Part-Dieu.

Les extensions encadrent l’ancien bâtiment des PTT de deux immeubles ciselés de manière à mettre en valeur
« l’objet » architectural tout en offrant une réelle qualité de vie dans les espaces de travail.

Il n’est pas question de le cacher, ni de le concurrencer, mais de le valoriser. Pour cela, un important travail est réalisé sur la volumétrie, des extensions. Il s’agit d’envelopper le central tout en ménageant sur lui des perspectives. Pour cela, les volumes des nouveaux édifices sont découpés, sculptés et chanfreinés, jusqu’à laisser apparaître, au détour de cadrages subtils, les angles du central et, ainsi, jouer avec sa trame et ses couleurs. Par opposition à ces lignes simples et à ces angles droits, triangles et cassures intègrent le vocabulaire formel du projet.

Les façades se déclinent en caissons en creux, rigoureusement tramés mais subtilement décalés à chaque niveau pour obtenir une lecture cinétique lointaine.

Les façades des deux bâtiments sont revêtues de cassettes et d’épines en aluminium laqué qui font écho à la trame du bâtiment central.